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Migrants

Le 10 juin 2024, un bateau transportant 260 migrants a chaviré au large des côtes du Yémen. Abdulraheem Al Mehdar, médecin de l'OIM, s'est courageusement joint aux opérations de sauvetage pour aider ceux qui luttaient pour leur survie.

 

Le parcours de Frederick met en lumière les dures réalités auxquelles sont confrontés les migrants, mais grâce à un programme de l'OIM, lui et bien d'autres bénéficient d'un soutien important pour reconstruire leur vie dans la dignité et l'espoir.

Au 20 avril 2024, l'OIM et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Pakistan estiment que plus de 550 000 Afghans sont retournés en Afghanistan sous la contrainte depuis l'intensification des retours en septembre dernier. En outre, plus de 31 000 Afghans auraient été arrêtés et détenus au Pakistan au cours de la même période. Après des décennies de conflit, d'instabilité et de crise économique, l'Afghanistan aura du mal à absorber le grand nombre de rapatriés, dont beaucoup n'ont pas vécu dans le pays depuis des décennies, voire jamais.

Depuis ces 13 dernières années, le conflit fait rage au nord-ouest de la Syrie, laissant des cicatrices aussi bien sur la terre que sur ses habitants. La crise de la pénurie d’eau y a atteint un point de rupture, aggravé par les séismes. Le camp de Mustafa, comme de nombreux autres, est confronté à des pénuries d’eau prolongées en raison des dégâts subis par un réservoir d’eau surélevé essentiel pendant les séismes. Mais malgré le désespoir, ils sont restés confiants. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), par l’intermédiaire de son partenaire à Idleb, au nord-ouest de la Syrie, a réussi à reconstruire trois réservoirs surélevés, rétablissant ainsi l’accès à l’eau potable pour plus de 67 500 communautés touchées par le séisme. 

Chaque année, des milliers de migrants sont tués ou disparaissent en tentant de traverser la frontière entre les États-Unis et le Mexique, l’une des voies terrestres les plus dangereuses et les plus meurtrières au monde pour les migrants, selon plusieurs groupes de défense des droits humains. Trop souvent, ils sont victimes d’extorsion, d’enlèvement, d’abus sexuels, de travail forcé et d’exécution aux mains de bandes criminelles ou d’agents de l’État. Le HCDH travaille avec les États Membres, les organisations de la société civile, les institutions nationales des droits de l’homme, les migrants, les familles et d’autres parties prenantes pour garantir l’accès à la justice et la protection des droits humains de tous les migrants.

Fuir pour vivre : Pourquoi quitter la maison ?

Où iriez-vous si vous manquiez d’eau et que la sécheresse détruisait vos récoltes ? C’est le genre de choix auquel sont confrontés des millions de migrants climatiques chaque année.

L'OIM offre une assistance humanitaire et des services de protection à une jeune mère migrante, qui a entrepris un voyage périlleux au Yémen à la recherche de meilleures possibilités de subsistance.

Ditraiza Ramírez est une cheffe d’entreprise immigrée du Venezuela qui vit à Cali, en Colombie. Pendant son temps libre, elle aide les migrants à connaître leurs droits à la protection sociale.

La jungle du Darien, entre la Colombie et le Panama, est l’un des itinéraires migratoires les plus dangereux et les plus effrayants du monde.

Ruma, veuve et mère célibataire d'une petite ville du sud du Bangladesh, a été victime de harcèlement social après la mort de son mari, ce qui l'a obligée à émigrer. Grâce à un mariage arrangé de complaisance, elle est arrivée en Italie. Malgré ses tentatives de réussite en Italie, elle a décidé de rentrer au Bangladesh, où elle a appris l'existence du projet Prottasha de l'OIM. L'équipe lui a apporté une éducation financière et un soutien en nature. Elle a enfin pu subvenir aux besoins de son fils, qui poursuit actuellement ses études.

Malgré les restrictions à la liberté de mouvement des femmes et un climat de peur, les travailleuses humanitaires continuent d'apporter un soutien vital aux femmes afghanes. Chaque mois, l' fournit une assistance à 162 000 femmes en Afghanistan.

Les migrants doivent souvent s’endetter pour financer leur périple migratoire, et cette dette continue de peser après leur retour. Une étude de l'OIM révèle que la majorité (72 %) des migrants de retour interrogés ont déclaré avoir emprunté de l'argent, dont 92 % doivent encore rembourser tout ou partie. Ces dettes limitent alors la capacité des migrants de retour à faire face aux difficultés économiques et à s'assurer des moyens de subsistance durables, ce qui entrave leur intégration économique. En outre, la dette a un impact considérable sur les réseaux sociaux des migrants de retour, limitant ainsi leurs systèmes de soutien.

Avant que la guerre ne débute en Ukraine, Tatiana était femme au foyer et s'occupait de ses deux jeunes enfants âgés de dix et six ans, dans la ville de Berdytchiv, au nord de l'Ukraine. Pendant son temps libre, elle travaillait comme couturière, confectionnant des jouets pour enfants, notamment des gnomes scandinaves. Réfugiée en Pologne depuis 2022, elle a fait de ce passe-temps un métier

Au cours des dix dernières années, les rapports faisant état de l’exploitation du travail des migrants, voire de travail forcé, se sont multipliés au Qatar. Après une période d’intenses négociations, l’État du Qatar et l’ (OIT) ont adopté et lancé un programme visant à soutenir des réformes majeures en matière de travail. 

Depuis 2015, l' et ses partenaires organisent chaque année un concours mondial de presse afin de récompenser une couverture médiatique exemplaire sur la migration de main-d'œuvre et le recrutement équitable.